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Le diagnostic plomb, indispensable pour la santé des équipes de terrain !

 

 

Expert du diagnostic immobilier en Suisse, Bâtidiag propose parmi ses services, l’analyse plomb, une procédure utile à la protection des ouvriers sur les chantiers de rénovation. Abdul Boudjoghra responsable technique chez Bâtidiag, nous en dit plus sur cette prestation.

 

En quoi consiste un diagnostic plomb ?

Il s’agit de mesurer la concentration en plomb dans les différents revêtements peints (murs, radiateurs, embrasures, garde-corps…), à l’aide d’un appareil à fluorescente X (appareil portatif utilisant une source radioactive de type Cadmium). Les résultats affichés indiquent s’il y a un risque d’exposition au plomb et si un aménagement du chantier est à prévoir. Disposer de ce type de matériel est une réelle valeur ajoutée pour les maîtres d’œuvre, qui apprécient la rapidité et la fiabilité de nos diagnostics.

Qui vous mandate pour ce type de prestation ?

Actuellement, l’État de Genève est notre principal client. Cependant, nos donneurs d’ordre peuvent être des propriétaires, des architectes, des régies ou encore des entreprises générales.

Le diagnostic plomb est-il une procédure obligatoire ?

Au sens strict, le diagnostic Plomb est obligatoire dès lors que des travaux sur des revêtements contenant des peintures datant d’avant 2005 sont entrepris. Cependant, cette obligation ne s’applique pas pour le cas où les revêtements sont démolis et les déchets traités comme des gravats, ou encore si les peintures sont simplement lessivées avant d’appliquer la nouvelle peinture. Nous sommes rarement sollicités pour les petits chantiers (refaire la peinture d’une cuisine par exemple). En revanche, lors de grosses opérations de rénovation ou de ravalement, la mesure est incontournable. Dans la plupart des cas, ce sont les entreprises intervenantes qui exigent le diagnostic plomb, pour protéger leurs ouvriers contre le risque de contamination.

Si une présence de plomb est diagnostiquée, que se passe-t-il ?

En cas de présence de plomb à une concentration supérieure au seuil règlementaire (plus de 200 µ g/cm2), plusieurs options s’offrent au maître d’œuvre :

  • Le ponçage ou le sablage des revêtements contenant du plomb doit être effectué dans des zones confinées afin d’empêcher les particules de se propager hors du chantier ;
  • Le lessivage ou le décapage chimique des revêtements ne nécessite pas l’installation d’un confinement.

La présence de plomb dans les peintures n’est en soit pas nocive. Le plus important concernant le risque d’ingestion ou d’inhalation de particules de plomb est l’état des revêtements. Un revêtement non dégradé ne permet pas la libération de particules de plomb, à l’inverse des revêtements dégradés (écaillés ou pulvérulent). Dans ce cas, le risque est très important et surtout pour les enfants en bas âge qui peuvent s’intoxiquer et être par la suite atteint de saturnisme ou autre pathologie liée au plomb.

Une fois le diagnostic plomb effectué, un suivi est-il nécessaire ?

Non, mais nos clients peuvent nous le demander pour s’assurer que les revêtements sont correctement assainis et surtout que les poussières plombées ne soient plus présentes dans la zone du chantier.

Votre expertise est-elle souvent sollicitée ?

Tous les clients, conscients de cette nouvelle problématique, font de plus en plus appel à nos services.