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Un hors-la-loi nommé PCB

 

Les polychlorobiphényles (PCB) sont des substances synthétiques polluantes ubiquitaires et persistantes. Largement utilisés dans l’industrie et le bâtiment dès les années 30, ils sont interdits en Suisse depuis 1986 en raison de leur nocivité pour l’homme et l’environnement. À Genève, quelles dispositions faut-il prendre lors de la transformation, rénovation ou déconstruction d’un édifice de la première moitié du 20e siècle ? Bâtidiag vous apporte son éclairage.

 

En quoi les PCB sont-ils dangereux pour la santé ?

Les PCB se manifestent en concentrations polluantes dans l’air ambiant des locaux. Ils sont absorbés par les poumons, le système gastro-intestinal et la peau et se fixent dans les tissus graisseux. Même à faible dose, ils sont susceptibles de provoquer des lésions du foie, des perturbations thyroïdiennes, des effets sur le développement et la reproduction, ainsi que le cancer.

Où trouve-t-on les PCB ?

Les PCB sont présents dans les transformateurs et les condensateurs fabriqués avant 1986, dans les petits condensateurs des rampes d’éclairage datant des années 1950 à 1984, dans les blocs d’alimentation de lampes fluorescentes et installations de compensation d’énergie réactive, mais aussi dans certaines peintures, vernis et revêtements anticorrosion. Dans la construction, ils entrent dans la composition des joints de séparation, de raccord et de contraction, et dans les joints extérieurs, intérieurs et continus.

Quels ouvrages sont concernés ?

À Genève, on considère que 70 % des édifices datant de 1955 à 1977 contiennent des PCB. Ce sont souvent de grandes structures en béton préfabriqué : écoles, gymnases, piscines, hôpitaux, maisons de retraites, immeubles administratifs et d’habitation, centres commerciaux, lofts, installations industrielles, constructions hydrauliques en acier.

Quand le diagnostic s’impose-t-il et comment faire ?

Pour ces bâtiments, des mesures doivent être prises pour réduire la charge de PCB lors de rénovations, de transformations ou de déconstructions. L’analyse des joints est obligatoire avant d’engager les travaux (conformément aux législations sur le travail et la protection de l’environnement), afin de préserver la santé des ouvriers et des futurs occupants.

Pour une expertise, il suffit de contacter Bâtidiag. Nous intervenons dans les 72 heures, effectuons nos expertises PCB par repérage visuel, suivi de prélèvements d’échantillons à risques. Après analyse en laboratoire, nous remettons un rapport détaillé indiquant les éléments et zones contaminés.
Un avantage énorme : notre méthodologie permet d’éviter le traitement de l’ensemble des surfaces, afin de réduire les coûts de l’opération.

Vous êtes un professionnel de l’immobilier ou du bâtiment ? Bâtidiag est à votre service pour réaliser votre diagnostic PCB dans la phase préliminaire des travaux ; Travaillez avec des professionnels.

Bâtidiag est reconnue par le DCTI, le STEB et la SUVA et agréée pour les diagnostics amiante et PCB, les contrôles visuels, la pose de VDI, ainsi que la direction et le suivi de chantier de désamiantage. Ses équipements techniques et logistiques de dernière génération lui permettent de délivrer des rapports clairs et précis, ajustés à des délais courts. La double localisation genevoise et vaudoise de la SÀRL – bureaux à Genève et Lonay – offre une garantie de réactivité et d’efficacité propre aux missions de proximité.